Les Malgaches ont le choix entre atténuer les risques de cette perturbation ou s’adapter à son rythme.
« Pour l’atténuation, il est conseillé de diminuer ou de restreindre tout ce qui cause ou tout ce qui provoque le changement climatique », ajoute l’ingénieur. Pour cela, interdire l’exploitation forestière à grande échelle, diminuer la production de gaz à effet de serre sont de rigueur. D’un autre côté, l’augmentation des projets de reboisement, l’incitation à la gestion rationnelle et durable des ressources sont recommandées à la population de la Grande île. « En ce qui concerne l’adaptation, c’est à travers l’installation d’infrastructures pour faire face aux dégâts des changements climatiques que ce mode de vie s’opère », ajoute l’ingénieur. La mise en place de barrage hydroagricole, de système d’irrigation ou de dispositif antiérosif est importante. En appui à cela, la mobilisation et la formation des personnes concernées sont également à prioriser. A côté de cela, les agriculteurs malgaches optent pour l’adaptation pour faire face aux changements climatiques.
« Les agriculteurs utilisent des plants qui supportent les variations causées par le climat. Ce sont des variétés résilientes de plants », explique encore l’ingénieur. Il existe également des systèmes agricoles améliorés et un mode de gestion durable pour passer au-delà des perturbations, comme l’utilisation de fertilisants qui aident les agriculteurs.
La Vérité
Le 20/10/17
Andrea Razafi.
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